- Destinée...

Elle me dit que mon arme était une beauté à venin, je fis oui de la tête. Elle dit aussi qu'elle comprenait et qu'elle aurai fait pareil et que si je voulais, elle acceptait de me donner un peu de son sang pour nourrir ma dague.

-Non, je ne veux pas te blesser, je ne peux pas m'en prendre à des gens innocents.

Elle ajouta que cela devait être dur pour moi.

-Oui, cela est dur mais je m'y suis habitué.

Je regardais mes poignées, lacérer par des cicatrices. Elle m'expliqua que son violon s'appelait Fëanaro, "Esprit du Feu" dans notre langue, et il avait un sacré caractère.

-Blackhearth aussi a son caractère propre, je le sens quand elle est contrarié ou heureuse. Elle me préviens aussi quand elle a faim et j'ai une ou deux heures pour trouver du sang de monstre ou d'humain, sinon je m'entaille mes bras.

J'étais fatigué et je me lèverai plus tard que d'habitude, je lâchai un bâillement que je cachais avec ma main.

-Si ça ne te dérange pas j'aimerais me coucher, je dois faire le tour de la ville demain pour trouver du boulot.

Elle refusa mon offre. Je lui sourit pour lui dire que ce n'était pas grave, que c'était juste une proposition un peu folle de mon cerveau. Mais, peut-on exprimer tout cela dans un seul sourire ? Je l'ignorais totalement. Ce que je savais en revanche, c'est que l'on pouvait exprimer cela en musique. Je m'égare ....

Elle répondit à l'affirmative ensuite avant de regarder ses poignet, que je ne voyait pas, mais que je supçonnais d'être couvert de cicatrice. N'avait-elle pas dit qu'elle devait nourrir sa dague avec son sang si elle ne trouvait rien ? C'est pourquoi je pensais cela. Mais, mieux valait s'auto-mutilé plutôt que d'avoir d'atroce douleur, comme elle l'avait dit, qui nous donne envie de nous tuer. C'est ce que je pense, tout du moins.

Je la regardait surprise et je dit alors :

Dans ce cas, tous les "maîtres" ayant une arme ont le pouvoir de ressentir ce que ressente leur armes .... je l'ignorais complètement. Je pensais être la seule à avoir se genre de relation avec mon violon, mais, en fait, non pas du tout, je suppose que je dois être un peu égoïste au final !

Je lui fît un sourire contrit. Elle bailla et elle me demanda si elle pouvait se coucher. Je lui répondit :

Tu n'as pas à me demander ! C'est moi qui t'empêche de dormir, excuse-moi !

Je lui sourit, de nouveau avec un air contrit avant d'ouvrir les draps et de m'enfoncer dedans et de tournée ma tête vers elle et de lui dire :

Bonne nuit Akira !

Je savait que je ne dormirais pas imméditatement, bien que je sois moi-même fatiguée ... j'en prenais véritablement conscience à présent. Mais, je ferais semblant de dormir, afin qu'elle dorme, non pas parce qu'elle me gêne.

Elle semblait surprise quand elle me dit que les "maîtres" doivent ressentir cela avec leur armes et qu'elle ne le savait pas. Elle pensait être la seule à avoir se genre d'arme. En ce qui me concerne ma mère avait elle aussi une dague qui avait un caractère mais il est mort et sa pierre se fissura le jour de la mort de maman. Je me mis dans mes draps et elle me souhaita de passer une bonne nuit.

-Bonne nuit à toi aussi Lomelindi.

Je m'endormis quelque minutes plus tard, je passai relativement une bonne nuit quand je ressentis une présence dangereuse et je me levai en sursaut, le front en sueur et la respiration haletante. J'étais assise dans mon lit à essayer de me calmer. Je regardai par la fenêtre, il pleuvait toujours mais il n'y avait plus d'orage, enfin pour le moment, il faisait toujours nuit. On devait se situer entre quatre heures et cinq heures du matin. Je regardai autour de moi, Lomelindi dormait et en regardant vers la porte, je vis une étrange forme, deux yeux jaune perçant l'obscurité me regardai, j'avais l'impression qu'il lisait mes pensé, je ne pouvais discerner à quoi il ressemblait, il avait à peu près ma taille, bien qu'un peu plus grand. Il portait une cape noire et sa capuche devait être rabattu sur son visage. Je mis ma main sur ma jambe pour sortir ma dague, me préparant à me jetait sur lui.
Je patientai quelque seconde et il se dirigea vers moi, sa marche était totalement silencieuse. Je sautai de mon lit et je me ruais sur lui, il esquiva mon coup en bougeant, je recommençais mon assaut mais il esquivai encore et encore, il ne ripostait pas. Comprenant que cela ne me servait à rien, je tentai quelque chose qui marcha, je me jetais sur lui. Il tomba en arrière, il étais allongé et moi au dessus à quatre pattes, je lui maintenais ses mains. Je le regardais droit dans les yeux quand il me parla, il ne parlait pas toute à fait, ces lèvres ne remuaient pas, non, il me parlait dans ma tête, c'était de la télépathie.

"Ta mère se battait mieux que toi, dit-il, tu as de la chance, je ne te tuerais pas... "

Je fus prise d'une douleur dans le ventre, il me donna un coup de pied qui eu pour effet de me repousser.

"Enfin pas ce soir, je patienterai que tu deviennes plus forte pour savourer mon combat et ma victoire..."

Il fonça sur moi, je n'eus même pas le temps de le voir qu'il était sur moi et c'est lui qui me maintenais à terre en me bloquant mes poignées. Il rapprocha sa tête de la mienne et il me murmura dans mes oreilles :

-Dépêche toi de devenir plus forte.

Il releva sa tête et il me fixa une dernière fois dans les yeux. Il se releva et il se dirigea vers la fenêtre en marchant, il l'ouvra. Je me levais à mon tour et je marchais vers lui, je marchais bizarrement, je voyais flou, il devait m'avoir jeter un sort. Avant de s'enfuir, il sourit et il s'enfuit.

-Attend, dis-je avec un voix faible, que sais tu de ma mère...

Je m'évanouis et je tombais lourdement sur le sol en bois.

Lomelindi s'était endormie plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensée. Elle rêvait à présent. Un rêve où elle revoyait ses parents. Elle se rappelait des souvenirs d'enfance et elle souriait.
Soudain, le rêve se transforma en cauchemar. Elle se débattait afin de se réveiller mais, elle n'y parvenait pas, comme si un srt lui avait été jeté. Elle avait peur, très peur. Les paysages montagneux et les volcans ainsi que le feu qui la fascinait tant était devenue des montres hideux pouvu de griffes et de crocs aussi acéré que des lames de rasoir.

Soudain, elle sentit une goutte sur elle et elle se réveilla en sursaut. La fenêtre était ouverte et la pluie entrait à l'intérieur. Elle fronça les sourcils et la ferma avant de se retourner et de trouver le lit d'Akira ... vide. Paniquée, elle regarda autour d'elle et là découvrit évanouie sur le sol de la pièce ... loin de son lit ...

Lomelindi se précipita sur elle et la renversa sur le dos. Elle lui donnait de petite claque sur les joues afin de lui faire reprendre connaissance. A présent, elle avait peur pour Akira. Elle l'appelait :

Akira ! Akira ! Akira ! Je t'en prie, réveille toi ! Akira ! Aller ! Reviens à toi ! Akira !!!!!!!

C'était une des seules fois où elle paniquait autant. Elle considérais Akira comme une amie, comme si elle là connaissait depuis toujours, certainement à cause de ses origines d'Ignitiato

C'était le noir complé, je n'entendais rien, je ne sentais rien et je ne voyais rien. Quelque seconde plus tard, quelque minutes plus ou quelque heure plus tard, je ne serais le dire, j'avais perdu toute notion du temps. Je sentais des petites claques sur mes joues et peu de temps après quelqu'un qui m'appelait.

-Akira ! Akira ! Akira ! Je t'en prie, réveille toi ! Akira ! Aller ! Reviens à toi ! Akira !!!!!!!

Je me revoyais tomber de la cascade et une personne qui m'appelait, c'était maman. J'ouvris mes yeux, je vis d'abord le visage de maman puis c'est celui de Lomelindi qui apparu.

-Lomelindi..., dis-je faiblement, pourquoi je suis par terre ?

Que c'était-il passait ? J'avais un mal de crane, je réfléchis, la fenêtre était ouverte. Je soulevais mon T-shirt, j'avais un bleu sur le ventre, comment mettait-je fais ça.

-Je vais bien Lomelindi, essayant de la rassurer, j'ai juste un peu mal au ventre et mal à la tête.

Je m'assis et j'essayais de me rappeler et après plusieurs minutes, je me souvint, tout me reviens en mémoire, le mystérieux inconnu au yeux jaune, notre combat et le sort qu'il m'a lancée.

- Je me souviens, dis-je, c'est cet homme qui m'a mise dans cet état. Il y avait un homme aux yeux jaune et il m'a parlé, il a dit que ma mère se battait mieux que moi et qu'il me tuera plus tard pour savourer sa victoire.

J'expliquai ensuite à Lomelindi, mon combat contre lui et mon évanouissement soudain. Je me posais beaucoup de question, qui était cet homme ? D'où venait-il ? Est-il vraiment humain ? Il connaissait ma mère mais comment l'avait rencontré ? C'était-il battu contre ma mère ? Comment me connaissait-il ? Pourquoi il faisait-ça ? et plein d'autre question encore était dans ma tête.
Je me levais et j'allai vers la porte, elle était fermée. Comment avait-il fait pour rentrer ? La fenêtre était ouverte mais il s'en est servie pour s'enfuir. J'allai ensuite à la fenêtre, je vis le soleil se lever.

-L'aube se lève et avec lui l'espoir d'un avenir meilleur, dis-je. J'irai chercher du boulot plus tard.

Je m'allongeai sur mon lit et j'essayai de me rendormir mais rien y faire, je ne trouvai pas le sommeil.

Elle soupira de soulagement lorsqu'elle vit qu'Akira reprenait connaissance. Elle lui demanda, d'une petite voix ce qu'elle faisait par terre et la pauvre Lomelindi ne pu que lui répondre :

Je ne sais pas ... tu es loin de ton lit, je ne penses pas que tu sois tombée ...

Elle souleva ensuite son t-shirt et Lomelindi pu aperçevoir un bleu qui commençait à se former. Elle haussa les sourcils se demandant si c'était l'homme qu'elle avait combattu en arrivant dans l'auberge, ce qui n'était que peu probable au vu du fait qu'elle l'avait battu à plat de couture.

Puis, elle sembla se rappeler de quelque chose et elle raconta à Lomelindi ce qu'il s'était passé. Immédiatement, la jeune femme pensa à la porte. Mais, elle n'eut pas le temps d'aller vérifiée ses soupçons qu'Akira se levait et regardait. Elle était fermée. La fenêtre ne pouvait s'ouvrir que de l'intérieur ... Comment avait-il fait pour entrer ? C'était-il transporter jusqu'ici ? Etait-il humain ? Des yeux jaunes ... Jamais Lomelindi n'avait rencontré des gens ayant les yeux jaunes ...
Akira alla à la fenêtre et Lomelindi se releva. Le jour se levait petit à petit derrière les nuages emplie de pluie qui n'allait pas tarder à se déverser sur la terre, néanmoins, Akira retourna dans son lit afin de se rendormir. Lomelindi, elle se changea et remit ses bottes. Elle s'étira avant d'ouvrir son étui à violon et de le regarder avant de le refermer et d'enfiler sa cape et de dire :

Repose toi Akira, je vais chercher des informations. Je reviens, d'accord ?

Lomelindi partit, elle me dit qu'elle partait chercher des informations. Je ne répondis pas, j'étais perdue dans mes pensées. J'eus vite assez de réfléchir puisque de toute façon, je n'aurais pas de réponse. J'essayai ensuite de me rendormir mais sans succès, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Qu'est que j'allais faire ? Je ne savais pas, je décida de commencer par m'habiller. Je regardais par la fenêtre, il pleuvait encore et toujours sur ce pays, on distinguais à peine le soleil à travers ces épais nuages noires. Je commençais par ranger mes affaires dans mon sac, je le laissais dans la pièce, je mis ma cape et avant de partir, je me souvenais que Lomelindi allait revenir, je lui laissai un billet.

"Je pars chercher du travail, je serais revenue pour l'heure du déjeuner.

Akira"

Je le posais sur son lit de manière à ce qu'elle le voit. Je sortis de la chambre, verrouilla la pièce et je descendis l'escalier, je remis la clef au patron et je lui dis de la donner à Lomelindi ou si je revenais avant elle qu'il me la remette. Je sortis de l'établissement et je partis à la recherche d'un quelconque boulot. Mes premières tentatives, comme je le pensais, n'aboutirent à rien, mais sans perdre espoir, je continuais mes recherches. Je finis par arriver dans les vieux quartiers où vivaient les habitants les plus pauvres. Je marchais tranquillement dans la rue quand j'entendis du bruit dans une ruelle. La ruelle en question était sombre, un groupe d'homme s'en prenait à un jeune garçon d'environ huit ans et sa sœur cadette qui elle devait avoir six ans. Je me dirigeais vers le groupe en question en leur disant :

-Vous n'avez pas honte de vous en prendre à deux gamins, dis-je.

Le groupe des méchants me regardait méchamment, me disant du regard va-t'en où t'auras des ennuis. Les deux petits me regardaient avec des regards de pauvre chien battue demandant de l'aide. Je m'occupais rapidement du groupe, ils furent vite mis à terre, bléssé par Blackhearth mais leurs vies n'étaient pas en danger.

-Vous deux, en regardant les petits, rentrer chez vous.

Je n'eus pas besoin de le répéter qu'ils s'enfuir. Regardant de nouveau les bandits, ils ne bougeaient plus ils étaient inconscient. Je fis demi-tour pour quitter les vieux quartier, ici, ils n'y avaient que de pauvre gens et certains étaient des bandits, je ne cherchais pas les ennuis. Je continuais donc mes recherche pour un travail pendant les heures qu'il restait et hélas, je ne trouvai rien. Je décidais de rentrer à l'auberge.

Après qu'Akira est accepter sa proposition, Lomelindi s'était retirée sur la pointe des pieds emportant sa cape et son violon. Elle descendit dans la salle de restaurant et mit sa cape et d'enfiler sa capuche. Son violon dissimulé sous sa cape.

Elle sortit de l'auberge "A la Mécanique d'Enfer" et réfléchir. Où aller en premier ? Certainement dans les quartier les plus "hupé". Ils ne saurons rien, et, de toute façon, il n'y avait pas vraiment de quartier "hupé", enfin, plus ou moins. Bref, elle ne devait pas aller là-bas. Elle décida de partir vers les quartier les plus "sensible", ceux qui recellaient le plus d'ombre et de brigand. Elle avança donc vers ce quartier là.

Elle y fût en quelques minutes et se demandait où aller et à qui demander lorsqu'une ombre passa rapidement devant elle. Elle décida de courir derrière elle afin de savoir où elle allait et si cela pouvait l'aider. Cette ombre courrait très vite et Lomelindi s'éssouflait de plus en plus. Elle pensa amérement qu'elle devait avoir prit du poid et qu'elle devait faire plus d'exercice. Elle secoura la tête et se dit que ce n'était vraiment pas le bon moment pour penser à cela.
Soudain, l'ombre s'arrêta et Lomelindi dût freiner rapidement mais elle glissa dans la boue. Heureusement, elle avait pu se redresser à temps et se cacher alors que l'ombre, qui n'était plus du tout une ombre se retourne et regarde à l'endroit précis où elle était une seconde auparavant. Lomelindi retenait son souffle du mieux qu'elle pouvait mais, c'était impssible. Son coeur battait la chamade, ses poumons réclamaient de l'air. Elle devait respirer. Elle respira. Plus ou moins discrètement, priant le ciel pour que l'homme qui avait été l'ombre ne l'entende pas. Celui-ci parlait mais elle n'entendait pas vraiment ses paroles puisqu'elle respirait comme un boeuf (selon elle) et le bruit de la pluie qui martelait les toits des maison ainsi que les poubelles et les machines.

L'homme passa devant elle sans qu'elle l'ai vu bouger et, bien entendu, il vit Lomelindi qui se redressa de toute sa hauteur, c'est à dire pas grand chose. L'homme enleva sa capuche et lui dit :

- Pourquoi me suivais-tu ?

Sa voix était grave, un peut rauque aussi. Lomelindi recula de deux pas et, en transformant sa voix dit :

Je te suivais car je veux des renseignements !

- Et si je ne veux pas te les donner ?

Oh, eh bien ... je ne sais pas ce qu'il pourrait t'arriver. Tu est cerner par de très grand professionnel du camouflage !

- Bluff !

Ohhhhh ... vraiment ? Je n'en suis pas si sûr moi !

Des bruits se faisaient entendre et l'homme pâlit. Il dit :

- Que veux-tu savoir ?

Je veux que tu me dises si tu connais un homme qui à les yeux jaunes

- Cela n'existe pas ! Tu est fou !

Ce n'est pas cela que je te demande !

- Non, je ne connais personne ayant les yeux jaunes.

Très bien, part. Mais ne dit à personne que tu m'as rencontré ...

L'homme hocha la tête et s'en alla en courant, se disant que cet homme était fou. Lomelindi riait sous sa cape. Elle s'en était très bien sortit. Elle avait éviter un combat et elle remercia le chat d'avoir fait du bruit lorsqu'il le fallait.

Elle partit chercher de nouveau indice.

Au bout de quelques heures, il devait être près de midi, le ventre de la jeune femme lui rappela qu'elle n'avait pas mangé le matin même. Elle décida donc de retourner à l'auberge et de déjeuner avec Akira.

Elle fût à l'auberge en moins de temps qu'elle ne l'aurait crut. Elle enleva sa capuche et alla vers le patron qui lui donna la clef. Elle monta dans la chambre mais ne vit pas Akira. En revanche, elle vit un petit mot qui lui disait qu'Akira était partit chercher du travail. Elle enleva sa cape et la pendit avant de redescendre et d'attendre Akira à une table. Bien sur, elle avait toujours son violon dans la main.

Elle s'assit donc à une table et mit entre ses jambes son violon et commenca à réfléchir.

Je rentra dans l'auberge, je vis Lomelindi assit à une table, j'enlevai ma capuche et ma cape. Je la rejoins et je m'assit en face d'elle. J'étais assez déçu de ne pas avoir trouver de travail mais je changeai rapidement d'expression sur mon visage pour ne pas inquiété Lomelindi. Je lui demandais :

-Est-ce que tu as trouvé ce que tu voulais ?

Elle devait être partis chercher des informations sur l'homme aux yeux jaune bien que, j'imagine que personne ne devait le connaître où même pensait qu'un homme au yeux jaune existe. J'entendis mon ventre gargouillais, j'avais faim.

-Excuse mon estomac, j'ai sauté le petit déjeuner.

Je devais reprendre la route, je craignais que celui qui m'avait attaqué s'en prenne à Lomelindi. Alors je lui dis avec franchise ce que je pensais.

-Les informations, que tu cherchais, étaient bien pour savoir qui été l'homme aux yeux jaune, n'est ce pas ? Je voudrais que tu ne t'en mêle pas, tu risquerais d'avoir des ennuis. Lomelindi, je ne veux pas que tu sois blesser par ma faute alors s'il te plait ne t'en mêle pas, il a dû connaître ma mère et se battre contre elle, et maintenant il veut se battre avec moi et seulement avec moi alors je crains que si tu t'en mêle qu'il s'en prenne à toi.

Je tenais beaucoup à Lomelindi et je ne voulais pas que cet inconnue s'en prenne à elle, je partirais dans la journée, seule, avec ou sans travail. C'était la dernière fois que je voyais Lomelindi, enfin peut-être que je la recroiserai plus tard.

Une voix me fît sortir de ma rêverie et je regardais Akira avec un sourire. Elle me demanda si j'avais trouvé ce que je voulais et, dans un soupir déçu, je lui dit :

Non, malheureusement.

Puis, j'entendis le bruit de son ventre qui criais famine. Mais, le mien n'était pas mieux et il suivit celui d'Akira quelques secondes plus tard. Je rougis fortement et je lui dit :

Heu ... ne t'excuse pas ... le mien aussi crie famine parce que je suis partie très vite ... hum ... excuse-nous, mon ventre et moi ...

Rholala ! La honte absolue sur ce coup-là. Je rentrais la tête entre mes épaules avant de la baisser, les joues si chaude que l'on aurais pu faire cuire des oeufs sans problème.
Mais .... ce qu'elle me dit ensuite me fît relever la tête avec précipitation, tellement que je m'en étais fait mal à la nuque. Sans me soucier de la douleur, je l'écoutais jusqu'au bout et un silence s'installa entre nous.
Evidemment, je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait dire mais je me sentais un peu bléssée également. Pensait-elle que je sois nulle pour me défendre ?
Je la regardais dans les yeux et je lui dit :

Je te remercie de ta franchise ainsi que de ton inquiétude à mon égard. Alors, je vais être franche moi aussi. Oui, je cherchais des informations sur cet homme aux yeux jaunes, malheureusement personne n'a pu me renseigner, on m'as dit que j'étais folle et que les homme ayant des yeux jaunes n'existaient pas. Peut-être, mais si toi tu là vu, c'est qu'il existe réellement. Et je pense que, peut-être, il a changer la couleur de ses yeux afin de te tromper. Ensuite, j'aimerais te dire que je sais me défendre. J'ai mon violon avec moi alors rien ne pourrais me toucher. Tu sais, je te connais à peine, mais je te considère comme mon amie, comme une soeur. Ce qui aide ce sont les mêmes origines que moi, mais pas seulement ... je pense que tu es quelqu'un digne de confiance et à qui ont peut se confier. Mais, si tu veux que je m'éloigne de toi, je respecterais ton choix. Je comprend que tu veuille me protéger et, j'aurais fait de même. J'espère simplement que nous nous reverrons et que nous pourrons nous raconter nos aventures, nos découvertes et nos rencontres, comme si nous ne nous étions jamais quitter.

Je lui sourit, un sourire un peu triste et je lui dit :

Bon ... puisque c'est notre dernier repas ensemble, autant en profiter et commander un véritable festin. Je crois que cela ne serait pas de trop pour nos estomac affamé. Et tant pis pour mon régime ... je le ferais plus tard !!

Je faisais semblant d'être enjouée. Je savais que j'étais une piètre actrice et, de toute façon, je ne le cachais pas. Je levais la main afin de commander et le patron vint prendre notre commande et je lui demandais un festin. Il hocha la tête et s'en alla nous laissant seule, Akira et moi.

Pendant que le patron ramenait notre festin, je répondis à ce que Lomelindi venait de dire.

-Je ne doute pas que tu sache te défendre, non ce que je crains et la puissance de cette personne. Il évitait si facilement mes attaques et il m'a vite mis à terre. Pendant mes voyages, je ne me suis pas attiré que des amis, j'ai aussi beaucoup d'ennemis et certain essaye de m'assassiner. C'est pour ça que je préfère voyager seule, je ne veux pas aussi que ces organisation de bandit et d'assassin s'attaque à toi, je ne veux pas voir une amie blessé et souffrir à cause de mes petits problèmes. Mais nous nous reverrons, c'est certain.

Le patron ramenait les assiettes.

-Ne laissons pas plus longtemps nos estomac criaient famine. Bonne appétit.

Je savourais mon dernier repas en compagnie de Lomelindi et mon dernier repas chaud. Je mangeai deux assiettes ce jour-là, un record pour moi qui ne mangeait presque pas.

[Désolée du retard, j'ai eu pas mal de chose à faire ^^ ! J'espère que tu ne m'en voudra pas !]

Je souris à Akira et je lui dit, tout en finissant mon assiette :

Je comprend. Où va-tu aller maintenant ? Moi, je pense partir pour Ignitiato, mon continent natal. On peut dire que cela fait un petit moment que je n'y suis pas aller et j'ai, ce que l'on pourrait appeler, le mal du pays. Et puis, de toute façon, j'ai promis à mes parents de revenir vite les voir donc, c'est ma prochaine destination.

J'entamais une nouvelle assiette et continuais :

Si tu va sur Ignitiato un jour, je te conseille de ne pas t'habiller trop chaudement, tu risquerais d'être carbonisée par la chaleur, si tu n'as pas l'habitude de la chaleur, surtout à Phisuss, il fait une sacré chaleur !

Puis, je me plongeais dans une contemplation de mon assiette avant de la dévorée et de me dire que même si l'auberge était plutôt miteuse et avait de mauvaise fréquentation, la nourriture y était bonne en plus, ce n'était pas très cher. Je souris de nouveau avant de commencer une troisième assiette et de la finir entièrement en quelques secondes. Je dis ensuite :

Veux-tu que je te joue, une dernière fois, un morceau de musique avec mon violon ? Lorsque nous serons toutes les deux. Ainsi, lorsque tu te sentiras trop seule, tu pourras te souvenir des musiques que je t'ai joué et, ainsi, tu te sentira moins seule. C'est comme le violon et moi nous étions près de toi. C'est ce que je fait quand mes parents me manquent. Je me souviens de quelque chose et ensuite, c'est comme s'ils étaient présent ... Enfin, cela ne te le fera pas forcément pour moi ...

Je me sentais gênée, qu'est ce que je disais ? .... Je n'étais pas une proche d'Akira et, en général se n'était que les proches qui apparaissaient devant nos yeux. Je lui souris et repoussais la quatrième assiette que j'avais également dévorée.

[Pas de problème, je ne t'en veux pas]

-Je ne sais pas vraiment où je vais aller, je voyage sans jamais savoir où aller, ce n'est pour moi qu'une longue promenade sans fin. Tu vas voir tes parents, tu as de la chance, ma mère est décédée et mon père n'est plus comme avant.

Elle m'expliqua que sur Ignitiato il faisait très chaud.

-Je vois, ma peaux n'est pas habitué au soleil, je risque d'avoir la peaux brulé par le soleil. Mais Ignitiato est un continent que je compte bien visiter.

Puis Lomelindi me demanda si je voulais bien écouter une dernière une musique de son violon.

-Oui, je viens écouter une de tes musiques. Bien que ce ne sera pas la dernière fois, je suis sûre qu'on se reverra et que tu pourras encore me jouer du violon.

J'aimais beaucoup la musique de Lomelindi, elle me rappelais la paix et la joie de mon enfance. Une paix et joie perdu maintenant, je n'avais plus de chez moi, enfin si il restait la maison où j'avais vécu, mon père s'y trouvait encore. Il devait être seul et triste mais moins que quand j'étais là, je le rendais encore plus triste. Je ne considérais plus la maison où j'avais vécu comme un chez moi. J'avais abandonné mon passé pour avoir un présent et un avenir meilleur.

-Ta musique me rappelle mon passé, je suis nostalgique ensuite. Mais je l'aime beaucoup, toi et ton violon jouaient admirablement bien.